Traversée Dakar -Gorée 2016

 

Le dimanche  25 Septembre 2016 a vu la traversée Dakar-Gorée souffler 29  bougies.L’édition de cette année a enregistré la  participation massive  de  nageurs et  nageuses licenciés et amateurs.

Au nombre de  619, ces nageurs avec presque  une  dizaine  de nationalités représentées ont pris départ à la plage de  la voile d’or pour  finir  à la plage de Gorée.

Sur  les  distances  de  4 km pour  les  amateurs et de  5 km  pour les licenciés ils ont bravé l’océan et  ont rivalisé  d’ardeur pour tenter d’inscrire  leur nom dans  le livre  des palmarès de  cet  événement devenu international.

Avec un temps de 1 h 8 mns 53 s, Adama Thiaw Ndir le pensionnaire de l’Asfa, a remporté l’épreuve pour la deuxième fois après 2013.En deuxieme position avec un temps de 1 h 13 mns 20 s, il y a eu Mamadou Ndoye Diop de Yoff,celui là même  qui avait remporté l’édition de l’année dernière.

Chez les dames, la pensionnaire de l’Athetic Club de Dakar Jeanne Boutbien Vainqueur de la traversée 2015 a remis ça avec un temps de 1 h 22 mns  32 s.Elle devance ainsi Yaye Diadou Diagne de l’Olympique de N’gor qui a réalisé le temps de 1 h 23 mns 32 s.

L’ancien ministre des sports Abdoulaye  Makhtar Diop et actuel  Grand Serigne de DAkar a parrainé  cet événement qui  fut le lieu de  rendre hommage à Dieynaba Bah, ancienne  nageuse décédée le 26 Mars 2016.

A la fin de la course l’ancien ministre des sports a exhorté les  jeunes à allier sport  et études avec  priorité faites aux études bien sûr.IL a aussi lancé un appel aux hôtels disposant d’une piscine à recruter des nageurs et pourquoi pas organiser des compétitions inter-hôtels  ce  qui serait un moyens de  booster cette  discipline qui peut valoir au Sénégal des satisfactions.

Dieynaba Bah  26 Mars  1966- 26 Mars 2016

http://senegalolympique.com/hommage-a-dieynaba-bah-le-dernier-plongeon/

 

La Photographie 177 ans déjà

 

Célébrée  aujourd’hui,la  journée internationale de la photographie est une occasion de revisiter l’évolution de cet art médiatique qui avec la Télé et la Radio constituent le 8 ème Art.Je m’y suis mis il y a  2 ans et  depuis je  ne me lasse plus de me promener avec mon appareil photo pour trouver de jolis paysages et me faire de beaux clichés.

La photographie  de par son caractère artistique qui fait appel à la créativité et à l’imagination est très passionnante.Elle  permet d’immortaliser certaines scènes et elle a depuis  sa création servi de support à la peinture et est  devenu un Art pour l’Art.

 

Les merveilles  de la photo en images

 

Coucher de Soleil à Joal

Coucher de Soleil à Joal

Pont de Fadiouth

Taverne du pêcheur Bar-Restaurant au Finio  /Joal_Fadiouth

Photo prise depuis le pont de Fadiouth

Gorée by  night

 

 

Consultez  le  lien  ci-dessous pour Histoire  de la Photographie

http://www.histoire-pour-tous.fr/inventions/745-invention-de-la-photographie.html

Je cultive donc je suis riche

Toute personne ayant  fait des études  doublées de formations diplômantes souhaiterait voir tout ceci couronné par un emploi décent et bien rémunéré.Mais  on remarque que le phénomène du chômage va  crescendo  au niveau de la frange de la population jeune et l’alternative pourrait bien être un retour aux valeurs paysannes.

Si l’on sait que  plus de 70% de ce qui fait vivre l’homme vient  de la  terre, il n’y a rien de plus gratifiant et  de plus noble pour  un homme que d’en être acteur.Les anciens  nous  ont  toujours  dit que la terre ne ment pas et  ne  trahit pas juste pour nous dire qu’elle récompense toujours celui qui la travaille.

Le  fruit de  la terre et du travail des hommes est gage de sécurité alimentaire et source de revenus qui  nous rendent autonomes.La terre est une richesse en ce  sens   et dans  un autre du fait qu’elle  permet de diversifier nos cultures  en suivant  les saisons..

Au  Sénégal ils sont légions ces  jeunes qui voudraient se lancer dans l’agriculture.Malheureusement les moyens font défaut  et l’accompagnement qui doit  venir de l’état est très mal réparti ou même utilisé à d’autres fins éclipsant les objectifs premiers.

Il faut aider les jeunes à relever les défis de la révolution agricole au Sénégal.

Promenade au bord de la plage de joal

Appareil photo en main ,je  me suis promené sur la plage de Joal en direction de son port de pêche qui grouille  de monde presque toutes les après-midi.Mon but premier  était d’humer l’air pur tout en regardant ce ballet incessant  des pirogues et  de leur équipage  qui se rendait  au port pour débarquer leur produit.

Il en venait de tous   les sens et l’on se croirait en face d’une parade aquatique.A côté de  ce ballet de pirogues ,il y avait celui des charretiers qui s’adonnaient au transport du poisson vers les  zones  de fumage et de  séchage  ou au transport  du nécessaire pour la  navigation  (bidons d’essence , moteurs ,bidons d’eau etc..)

J’ai assisté  à cette scène jusqu’au crépuscule . Et c’est sur le  chemin du retour que j’ai contemplé et photographier le  beau coucher de soleil.

 

 

 

 

Surprises d’une balade

En embarquant dans  la pirogue à destination des  bolongs puis  de djifer  je ne pensais pas  trouver cette  balise dans  cette  partie du fleuve.Mais  au fur et à mesure qu’on  se rapprochait  du  bolong  j’ai pu découvrir qu’à certains endroits il y avait  des passes qui pouvaient empêcher  une bonne  navigation surtout  en période de marée basse.

A première  vue  je  pensais que  cette balise était  juste destinée  aux pirogues et éventuellement aux petits bateaux de pêche jusqu’au moment où j’ai aperçu un  bateau cargo qui fendait les eaux  et qui était certainement en provenance du port de Kaolack.Je  savais  que  les  bateaux cargo et autres allaient  à Kaolack mais c’était une agréable  surprise de  savoir  que c’était leur itinéraire.

Cette balade a permis  d’observer des  choses  merveilleuses entres  autres paysages et phénomènes naturels.Cette zone mérite une grande attention et  une grande surveillance en vue de sa sauvegarde.J’ai remarqué que c’est une zone très prisée par les oiseaux aquatiques et nous en avons vus d’innombrables espèces . J’avais l’habitude de voir le pélican sur les eaux ou sur la terre ferme mais cette fois et  pour la première fois j’en ai vu un sur les branche de la mangrove.Et non loin un petit îlot où on pouvait observer des oiseaux qu’on croyait avoir disparu.

Sur la plage  de Difer on a eu droit à la découverte des diffèrents produits issus de la pêche.Cette après-midi il y a eu plus de mollusques que  de poissons et je pense  que  c’est parce que les mollusques offrent  plus  de possibilités quand à leur traitement ,en démontre la présence des nombreuses femmes transformatrices sur le site.

Après Djifer nous sommes retournés au port de Palmarin et j’en ai profité pour voir un tapis de crabes ,phénomène que je n’avait plus vu depuis de longues années.

 

Palmarin site touristique 2

Baobab de Jimsane

Après une longue  traversée  et  une immersion dans les bolongs  de Palmarin  nous débarquions sur  l’îlot  de Jimsane. Cet endroit  qui semble perdu au milieu  de la mangrove est  d’après  notre  guide  un  lieu chargé d’histoire.Les populations  de Palmarin connaisse  bien  cet endroit qu’il visite toujours avec  grand  respect.

D’après  notre guide il  a servi autrefois de refuge pour les populations  autochtones  quand  les ennemis attaquaient le village.Et aujourd’hui les vestiges de ces différents déplacements à Jimsane  sont toujours visibles  surtout en période de marrée basse.

Composées entre autres  de perles  ,parures etc…ces  vestiges très  prisées des populations auraient un effet mystique  de protection ou  de  porte bonheur d’après notre guide. Et  c’est ce  qui nous  a poussé à nous  adonner à la fouille traditionnelle dans  l’espoir  d’en accrocher une

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Les  plus chanceux  ont pu  en trouver malgré  la marrée  haute.

Ma surprise a été grande quand j’ai vu  notre guide entrain de jeter le filet.Sans même attendre je me suis remis mon habit  de  Fadiouthien pour jeter le  filet activité  que je n’avait pas faite depuis longtemps.C’était quelques minutes  de  plaisir  et  de joie intenses car je  n’avais  rien oublié de tout  ça.

Nous avions passé presque 1 h  sur l’îlot avant de reprendre les bolongs et une fois  sur le  fleuve  cap  était  pris sur Djifer.

Djifer est  une  localité après Palmarin qui développe une  activité  de pêche artisanale très  intense.Il sert aussi de  lieu d’embarquement pour  certaines îles du saloum  comme Dionwar  en face  et la pointe et île  mythique  de Sangomar  à sa droite..

Djifer

 

Bolong — Wikipédia

Palmarin site touristique 1

Palmarin est une  contrée à la  flore  variée peuplée  de sérères et qui  regroupe 4 petits villages: Palmarin  Ngalou  qui est  le  premier en allant  vers Djifer ,Palmarin Nguéthie à presque 3 km de Ngalou sur la gauche,Palmarin  Facao ou Ngoundoumane  à droite et Palmarin  Diakhanor à presque  3 km de  Ngoundoumane en allant  toujours  vers djifer..

le  calvaire  de palmarin en chantier

Durant  mon court  séjour à palmarin,j’ai profité de l’occasion pour faire une balade avec  des amis sur le fleuve Saloum..Ce  matin du  23 juillet  nous avons  quitté le  campement Eden pour nous  rendre au  port de pêche de Diakhanor  où nous  devions  embarquer.

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Cette  fois ci ce n’était pas  la chaloupe de Gorée  qui  nous attendait mais une pirogue motorisée  et son propriétaire qui devait  et   nous convoyer  et nous  servir  de guide.

Après  notre embarquement c’était  parti pour  une  longue  passionnante balade  dans  les bolongs de palmarin  qui  devait  nous  mener à l’île de Jimsane. puis  à Djifer. Le  paysage était extraordinaire et  on se croirait sur le Fleuve Casamance  pris  entre cette  belle et imposante mangrove et bercés par les  chants  de certains oiseaux aquatiques.

Campement Eden à Palmarin

Ce  22 juillet après  avoir quitté l’île de Gorée à 12h et  Dakar vers 15h  nous arrivions au Campement Eden à Palmarin vers 19h. Certes le voyage était fatigant mais à peine arrivés la fatigue s’est dissipée et  ce joli cadre de l’Eden est passé par  là. De Gorée avec son paysage rocheux nous débarquions dans cette  brousse  composée d’arbres, de baobabs et d’une terre herbacée.En somme  un paysage verdoyant en  ce début d’hivernage.

Ayant dévêtu nos habits d’insulaires la seule  familiarité avec ce paysage était la mer car l’Eden est érigé les pieds dans l’eau.Bercés par le bruit des vagues comme à Gorée , on y respire un air pur avec zéro pollution..L’endroit est spacieux avec  des chambres d’hôtes .bien faits.Il dispose d »une piscine et d’une grande salle  de restauration.

Les travailleurs  sont accueillants, disponibles et très serviables.

j’en ai profité  en tout cas pour me remémorer de mes années de petits paysan  fadiouthien et  j’ai monté et  le  cheval  et l’âne..C’était  très amusant et je me suis rendu compte que je  n’ai rien oublié de tout ça.

fadiouth site touristique

Depuis le parking du  Finio  à l’autre  bout de la passerelle François BOB se  projette île de Fadiouth avec son paysage hors du commun.On est juste gagné par la curiosité à la vue de se village qui  ressemble juste à un endroit pittoresque mais  qui est  dépositaire  d’une histoire socio-culturelle  très riche.Ici les   gens  très y sont  accueillant à moins  être gagnés  par un  sentiment  de doute sur les  personnes étrangères  qu’ils rencontrent.

Le  touriste qui débarque à Fadiouth peut  en repartir avec un carnet de voyage bien garni.Les circuits  touristiques qui peuvent  être déterminés sur plusieurs formes sont  souvent  laissés à l’appréciation des  visiteurs.Soit on embarque depuis le Finio pour une  balade en pirogue à destination du cimetière marin et des greniers sur pilotis , ensuite emprunter la 2ème  passerelle pour  visiter l’île et ressortir  par la passerelle  principale ou bien  faire le circuit inverse ou mieux  faire un tour de l’île en pirogue  jusqu’au cimetière marin pour remonter  par la 2ème passerelle

.Ce baobab sacré vieux  de presque  400 ans ou plus est la  chasse  gardée du génie  protecteur de l’île et aujourd’hui ce sont de jeunes antiquaires qui y exposent leurs  objets.C’est aussi   l’arbre à palabres de l’île.Toutes fois  il ne  demeure pas  le  seul baobab de l’île aux  coquillages.

Aujourd’hui de plus en plus  l’habitat se modernise à fadiouth mais comme vous le voyez  sur cette  photo  le  béton qui a servi dans les premières constructions en dur était  à base de coquillages et on en retrouve toujours des vestiges  dans  l’île.

Façade maritime  de la Taverne du Pêcheur Bar- Restaurant d’où on embarque pour la balade en pirogue à  quelques mètres du Parking.

le  plus célébré hôtel de de la commune  de Joal-Fadiouth   à 50m de la  Taverne du Pêcheur.

 

Fadiouth et son cimetière marin

A première vue on se croirait en face d’un cimetière  catholique avec sa grande croix imposante qui se projette au loin.Mais  la  réalité est toute autre.

             

En effet lieu  symbole  de  référence  du  dialogue inter-religieux  ,l’île de djotio n’en demeure pas  moins le  cimetière marin  et l’endroit le plus visité  par les touristes du  village de  Fadiouth. Ici les barrières de la religion se dissipent et donnent lieu  à une fraternité entre.Chrétiens  et Musulmans qui y vénèrent  leurs morts en vrais croyants  en un même Dieu.Et quand  on va en prière dans  ce  lieu  ,on a  toujours cette pensée pieuse pour toutes les personnes qui y reposent et c’est très gratifiant pour la cohabitation et la cohésion sociale..